Dès mon premier camion en bois à roulettes avec le volant qui traversait la cabine, j’ai tenté des choses… Cela ne s’est pas toujours bien terminé et j’ai assez rapidement fini sur un tricycle rouge (avec des franges sur le guidon…). Mais il y a eu le fait aussi que mes parents courraient en rallye mais de façon simultanée, et aussi cet interêt pour la marque Alpine. Gamin, quand je faisais les 24 heures du Mans sur la parquet de l’appartement de ma Grand Mère, rue Caumartin à Paris (à peu près trois fois par jour…), les Berlinettes passaient toujours les Porsche 917 dans le dernier tour…
Quelles soient, Solido, Dinky toys, Norev, Burago ou Jouef, les Alpines gagnaient tout… Dans la vraie vie, c’était le cas aussi…
J’entendais parler d’ANDRUET, de Jacques HENRY, du grand Jean Luc THERIER, de Jean Pierre NICOLAS et du Génial Jean REDELE. Je me souviens d’avoir passé pas mal de temps dans la Berlinette 1440 CM3 d’Ennio VITTORI lorsque mon père et lui montaient voir les pros en reconnaissances du rallye de Lorraine.J’avais 4 ans, nous habitions Longwy, et je n’avais pas compris que le cable qui pendait à l’intérieur de la portière servait à l’ouvrir…alors je restais faire pipi dedans. J’avais 5 ans…et j’avais déjà passé pas mal de temps dans les fusées bleues de Dieppe…
Un peu plus tard, je voulais faire de l’enduro en moto car c’était comme le rallye mais sur deux roues et pas besoin de permis pour le pratiquer. Mes parents n’ont rien voulu savoir alors de deux roues, mes projets se sont terminés sur 4 roues. J’ai donc acheté un Swiss Hutless classe bleue d’occasion et un moteur TG 14 Parilla et hop, c’était parti. Ma mère (encore elle!) venait me chercher à Paris le samedi midi à la sortie de l’école avec le Kart sur le toit sur la galerie de la Renault 5… Je me changeais dans la voiture le temps d’arriver sur les pistes du Championnat de ligue Ile de France : Thiverval, Angerville ou Mantes la jolie.
Je me souviens qu’à Mantes, je m’étais qualifié à 9/10ème de la pôle position… Ce qui était plutôt pas mal vu mon poids (déjà à l’époque…) et surtout que nous n’avions qu’un seul moteur et un seul train de pneus là où les autres avait un moteur pour les qualifs, un pour la course, un pour la pluie etc…etc… Les choses n’ont guère changé depuis d’ailleurs. Cette performance me mettait malgré tout 54ème temps sur 130 pilotes…Nous étions plus de 60 concurrents dans la même seconde…c’était dingue… Cette année là, Erik COMAS gagnait le championnat de France classe bleue, qui était la formule de promotion de l’époque…
La suite très bientôt.